Saturday, August 26, 2006

Nostalgie du Sud- par V. Qesari

Nostalgie du Sud

Le retour de Simbad … Et voila ! Apres presque un mois en voyage au Sud, là entre le soleil, la mer et les rives rocheuses et sableuses; entre le vent du tramontane et le parfum de la sable cuite par le chaleur; entre les chants des goélands et l’éternelle nostalgie du passé – Simbad le marin est retourné chez lui et a jeté l’encre de son bateau, là dans quelque part du Golfe du Gascogne ! Le temps de soleil passe vite et ainsi les longs jours et les soirées sans fins. Bientôt l’automne et l’hiver frapperont dans nos portes avec un bruit triste et presque funèbre et avec ces saisons ténébreux arrivèrent aussi les nuits sans sommeil, les mois de spleen, l’obscurité des jours qui finissent très tôt, la pluie sans cesse et l’humidité de l’océan. Que reste-t-il de ce mon dernier voyage ? Peut-être, seulement une chose : l’espoir de y retourner de nouveaux le plus tôt possible. Là, ou j’ai laissé ma mère, là ou les gens sont plus ouverts et affectueux, ou il y a plus de vie, couleurs, poussière et bruit; plus de lumière et bleue du ciel et, bien sur, plus d’existence et beaucoup d’amour …
Bonjour mes amis !

Kthimi i Simbadit ...

Dhe ja ! Pas pothuajse nje muaji udhetimi ne jug, mes detit, diellit, dhe brigjeve ranore e shkembore, mes eres se tramontanes e parfumit te reres se pjekur nga nxehtesia, mes kengeve se pulbardhave dhe nostalgjise se perjeteshme te se shkuares – Simbad detari u kthye perseri e tani ka hedhur spirancen e varkes se tij, diku ne nje breg te Gjirit te Gaskonjes ! Koha me ditet plot diell ka shkuar e bashke me te edhe ditet e gjata e netet pa fund. Per pak, me nje zhurme te trishtuar dhe funebre, vjeshta e dimri do te trokasin ne portat tona e, bashke me keto stina te zymta e vrastare, do na vijne dhe netet pa gjume, muajt plot spleen, erresira e diteve qe japin shpirt qysh pa gdhire, shiu pambarim si dhe lageshtia rrenqethese e oqeanit. E çdo mbetet valle nga ky i fundmi imi udhetim ? Ndofta, vetem nje gje : shpresa per t’u rikthyer atje sa me shpejt. Atje ku kam nenen! Atje ku njerezit jane me te qeshur, ku ka me teper jete, ngjyra, pluhur e zhurma. Me teper drite dhe diell dhe, sigurisht, me teper egzistence e dashuri !
Mirese ju gjeta, miqte e mi !

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