Sunday, March 23, 2008

FETE NATIONALE GRECQUE 25 mars 1821


http://diaspora-grecque.com/modules/altern8news/article.php?storyid=1082

FETE NATIONALE GRECQUE 25 mars 1821

Εθνική Επέτειος 25ης Μαρτίου 1821

Την 25η Μαρτίου αποτίνουμε φόρο τιμής στους αθάνατους ήρωες του 1821

Οι ήρωες του 21 , θα θυμίζουν αιώνια την αδάμαστη και περήφανη `Ελληνική ψυχή

Περίφανοι και τώρα λέμε ΟΧΙ ΣΤΟΝ ΟΡΟ «ΜΑΚΕΔΟΝΙΑ» ΓΙΑ ΤΟ ΟΝΟΜΑ ΤΗΣ ΒΑΡΔΑΡΙΑΣ
Είναι δυνατόν ένα κράτος χωρίς Ιστορία να καπηλεύεται, το Ιστορικό όνομα μιας περιοχής ενός άλλου κράτους που έχει και Ιστορία και Πολιτισμό ;

Η ΜΑΚΕΔΟΝΙΑ ΗΤΑΝ, ΕΙΝΑΙ ΚΑΙ ΘΑ ΜΕΙΝΕΙ ΕΛΛΗΝΙΚΗ

Le 25 mars, nous rendons hommage aux héros immortels de 1821.
Les héros de 1821 rappelleront éternellement la fierté de l’âme grecque.

Et maintenant, nous disons avec la fierté qui nous caractérise
« NON » au terme « MACÉDOINE » sur le nom de la VARDARSKA (Skopje)
Est-ce possible qu’un Etat (FYROM) qui n’existe que depuis 15 ans, sans aucun passé, prenne le nom historique d’une région de la Grèce qui a une histoire millénaire

LA MACÉDOINE ETAIT, EST ET RESTERA GRECQUE !

L'élan du peuple grec en 1821

Comment un peuple soumis depuis plus de 400 ans a-t-il pu se libérer de l'Empire Ottoman ?
Le peuple turc d'origine nomade est un peuple hétérogène dont les tribus ont été soumises les unes après les autres. Envahisseurs aguerris, les Turcs ont toujours imposé leur culture et leur religion. En 1821 l'empire ottoman était sur son déclin, essoufflé par ses luttes internes.
Depuis la prise de Constantinople en 1453, la Grèce n'a jamais été complètement soumise à l'empire ottoman. Les Grecs avaient su préserver leur foi chrétienne orthodoxe malgré les pressions de l'occupant.
Le Grec et l'histoire grecque étaient enseignés aux enfants dans des écoles cachées, (κρυφό σχολείο) par des moines lettrés. Ainsi, pendant quatre siècles furent préservées l'identité et l'âme hellènes en attente du jour où la Grèce serait libre.

Photo : Ecoles cachées, (κρυφό σχολείο)

Les Grecs vivant en Europe, influencés par la pensée révolutionnaire française de 1789, ont été le moteur de la pensée révolutionnaire grecque. Féréos, poète vivant en Europe, en est un exemple. Il inondait les Grecs de ses poèmes enflammés :"Καλύτερα μιάς ώρας ελεύθερη ζωή, παρά σαράντα χρόνια σκλαβιά και φυλακή" (mieux vaut une heure de vie libre que 40 ans de vie en esclavage).
Dans "Καπιτάν Μιχάλις", Kazantzaki illustre cet esprit de la révolution en Crète. Un écrit sur le mur très rouge les mots "la liberté ou la mort". Ces quelques mots étaient gravés dans le cœur de tous les Grecs : hommes, femmes, enfants, tous étaient prêts à donner leur vie pour retrouver leur identité.



Le 25 mars 1821, au monastère d’Agia Lavra, l’archevêque Paléon Patron Germanos aurait fait prêter serment aux chefs de la révolution en leur donnant leur drapeau avec l’image de la Vierge le jour même de la fête de l’Annonciation.

ΤΟ ΕΛΛΗΝΟΠΟΥΛΟ, Βίκτωρ Ουγκώ
Απόδοση στα ελληνικά: Κωστής Παλαμάς

Τούρκοι διαβήκαν, χαλασμός, θάνατος πέρα ως πέρα.
Η Χίο, τ'όμορφο νησί, μαύρη απομένει ξέρα,
με τα κρασιά, με τα δεντρά
τ'αρχοντονήσι, που βουνά και σπίτια και λαγκάδια
και στο χορό τις λυγερές καμιά φορά τα βράδια
καθρέφτιζε μεσ' τα νερά.

Ερμιά παντού. Μα κοίταξε κι απάνου εκεί στο βράχο,
στου κάστρου τα χαλάσματα κάποιο παιδί μονάχο
κάθεται, σκύβει θλιβερά
το κεφαλάκι, στήριγμα και σκέπη του απομένει
μόνο μιαν άσπρη αγράμπελη σαν αυτό ξεχασμένη
μεσ'την αφάνταστη φθορά.

Φτωχό παιδί, που κάθεσαι ξυπόλυτο στις ράχες
για να μην κλαις λυπητερά, τι ΄θελες τάχα να 'χες
για να τα ιδώ τα θαλασσά
ματάκια σου ν'αστράψουνε, να ξαστερώσουν πάλι
και να σηκώσεις χαρωπά σαν πρώτα το κεφάλι
με τα μαλλάκια τα χρυσά;

Τι θέλεις άτυχο παιδί, τι θέλεις να σου δώσω
για να τα πλέξεις ξέγνοιαστα, για να τα καμαρώσω
ριχτά στους ώμους σου πλατιά
μαλλάκια που του ψαλιδιού δεν τάχει αγγίξει η κόψη
και σκόρπια στη δροσάτη σου τριγύρω γέρνουν όψη
και σαν την κλαίουσα την ιτιά;

Σαν τι μπορούσε να σου διώξει τάχα το μαράζι;
Μήπως το κρίνο απ' το Ιράν που του ματιού σου μοιάζει;
Μην ο καρπός απ'το δεντρί
που μεσ' στη μουσουλμανική παράδεισο φυτρώνει,
κι έν' άλογο χρόνια εκατό κι αν πιλαλάει, δε σώνει
μεσ'απ' τον ίσκιο του να βγει;

Μην το πουλί που κελαηδάει στο δάσος νύχτα μέρα
και με τη γλύκα του περνάει και ντέφι και φλογέρα;
Τι θες κι απ΄όλα τούτα τ' αγαθά;
Πες. Τ' άνθος, τον καρπό; Θες το πουλί;
Διαβάτη,
μου κράζει το Ελληνόπουλο με το γαλάζιο μάτι:
Βόλια, μπαρούτι θέλω.


Le poète Victor Hugo a commémoré le désir de lutte du peuple grec dans l’enfant.

Les Turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil.
Chio, l’île des vins, n’est plus qu’un sombre écueil,
Chio, qu’ombrageaient les charmilles,
Chio, qui dans les flots reflétait ses grand bois,
Ses coteaux , ses palais, et le soir quelquefois
Un chœur dansant de jeunes filles.
Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis,
Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis,
Courbait sa tête humiliée.
Il avait pour asile, il avait pour appui
Une blanche aubépine, une fleur, comme lui
Dans le grand ravage oublié.
Ah ! pauvre enfant, pieds nus sur les rocs anguleux !
Hélas ! pour essuyer les pleurs de tes yeux bleus
Comme le ciel et comme l’onde,
Pour que dans leur azur, de larmes orageux.
Passe le vif éclair de la joie et des jeux,
Pour relever ta tête blonde,
Que veux-tu ? Bel enfant, que te faut-il donner
Pour rattacher gaiement et gaiement ramener
En boucles sur ta blanche épaule
Ces cheveux, qui du fer n’ont pas subi l’affront,
Et qui pleurent épars autour de ton beau front,
Comme les feuilles sur le saule ?
Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux ?
Est-ce d’avoir ce lys, bleu comme tes yeux bleus,
Qui d’Iran borde le puits sombre ?
Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand
Qu’un cheval au galop met, toujours en courant,
Cent ans à sortir de son ombre ?
Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois,
Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,
Plus éclatant que les cymbales ?
Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l’oiseau merveilleux ?
Ami, dit l’enfant grec, dit l’enfant aux yeux bleus,
Je veux de la poudre et des balles


L'héritage





Les Grecs de 1821 étaient conscients de leur héritage, ils étaient prêts à risquer leur vie pour le conserver.
Nous avons hérité du même passé qu'eux et qui plus est de leurs exploits.
Nous vivons dans un pays libre, la France, mais n'oublions pas notre histoire, notre langue, notre patrimoine culturel, et aussi notre foi chrétienne, en un mot notre identité de Grec orthodoxe.

Nous avons le devoir de transmettre cet héritage à nos enfants.

VIVE LE 25 MARS 1821

ΖΗΤΩ Η 25 ΜΑΡΤΙΟΥ 1821

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