Wednesday, March 14, 2007

Books: Theorie pelasgic of Mathieu Aref

Shenim: pas nje bisede telefonike dhe e-mail, mundem te sigurojme shkrimin e meposhtem te z. Mathieu Aref, francez me origjine shqiptare. Ky shkrim do te vihet ne epilogun e librit te tij per pellasget qe do ribotohet. Autori eshte perfaqesuesi me i fundit i teorise qe mbeshtet vazhdimesine
" pellasge-ilire-shqiptare". Autori i parathenies se librit te tij e kraheson ate me "Black Athens" per sa i perket nje dimensioni te ri qe kerkon te permbyse njohjen deri tani tradicionale te historise. Pra ne njefare kuptimi libri i tij mund te titullohej "Albanian Athens",(ne analogji me Black Athens te Martin Bernal. )
Shqiptarocentirset kane gjetur tek ky liber "bazen shkencore" te krenarise se tyre, por qarqet serioze shkencore si ne Shqiperi ashtu dhe ne rang boteror nuk e kane marre ne konsiderate nje liber te tille qe eshte ne vazhden e autoreve si Karapatano, Thomopoulo, Antonio Beluschi, Aristidh Kola, Bermin Vlora Falaschi etj. Jane te lutur lexuesit e artikullit te na informojne ne se kane ndeshur reagime ndaj kesaj teorie ne qarqet akademike (pra revista te mirefillta shkencore historike apo arkeologjike)

Gjithashtu per mungese kohe po e paraqisim artikullin ne orgjinalitetin e tij ne frengjisht. PO TE DESHEROJE NDOKUSH TA PERKTHEJE DHE NE SHQIP APO ANGLISHT, site-i www.himara.eu do ti jete mirenjohes



Épilogue

J’ai consacré trente ans de ma vie à méditer, à réfléchir, à interroger le passé très lointain et à glaner la moindre preuve, le moindre argument, le moindre indice ou le moindre détail qui pût enfin m’éclairer et mettre en lumière ces prestigieux Pélasges dont l’immense ethnie - malgré les vicissitudes du temps, les invasions, les innombrables souffrances et malheurs endurés pendant des millénaires - a miraculeusement survécu bien que sont espace vital se soit rétréci comme une peau de chagrin dans ce petit réduit montagneux protégé par un peuple insoumis et vaillant et surtout digne des grands héros des épopées et des légendes. Après cette longue marche vers ces contrées et ces peuples si lointains j’ai passé cinq autres années à travailler scrupuleusement et avec acharnement, après de nombreuses nuits blanches au bout desquelles j’ai pu terminer ce mystérieux voyage et achever l’énorme travail d’études et de recherches : rétablir une vérité, la sortir des ténèbres et surtout soulever, enfin, la gigantesque chape de plomb qui l’étouffait depuis vingt cinq siècles.

Contrairement à ce que l’on nous a enseigné jusqu’à présent nous venons d’avoir une autre lecture de l’Histoire de l’Albanie : un aperçu historique, archéologique, anthropologique et culturel de la nation albanaise. Toutefois les deux tiers du présent ouvrage sont consacrés à la linguistique traitant particulièrement de la langue albanaise (que j’appelle « pélasgo-albanais) et de ses diverses connexions, corrélations et concordances linguistiques avec de nombreuses langues anciennes et modernes dont l’étrusque, le grec ancien, le basque, le roumain ou le latin : un vrai fossile vivant de ce que fut la langue des ancêtres des Thraco-Illyriens et des Albanais actuels : le pélasgique ancien.

Outre la linguistique qui apporte une preuve cinglante sur l’historicité des Pélasges (et par voie de conséquence des Thraco-Illyriens et des Albanais actuels) et leur contribution dans la création de nos deux plus célèbres civilisations occidentales (étrusque et grecque), il y a quatre clés essentielles qui permettent d’ouvrir le débat et mieux comprendre pourquoi l’historiographie de la Grèce ancienne s’est fourvoyée en suivant de fausses pistes et en succombant à une sorte d’idéologie perpétuée par une grande majorité d’historiens, d’archéologues et de linguistes. Voici donc un petit aperçu du contenu de mon deuxième livre parut en 2004 : « GRÈCE (Mycéniens = Pélasges) ou la solution d’une énigme ».

1) Hécatée de Milet, Hellanicos de Mytilène, Thucydide, Diodore de Sicile, Strabon et surtout Hérodote ont dit des vérités sonnantes et trébuchantes à savoir que le pays qui allait devenir la Grèce était peuplé de Pélasges autochtones, peuple « barbare » (ce mot « barbare », à cette époque, n’avait pas le sens qu’on lui donne aujourd’hui car il signifiait tout simplement « ne parlant pas le grec »). Le même Hérodote affirmait que les Ioniens étaient des Pélasges autochtones devenus grecs après avoir appris le grec et que les rois doriens se vantaient d’être d’origine égyptienne et que Solon, lors de son voyage en Égypte (à Saïs, capitale des pharaons de l’époque dite « saïte », vers le VIIe s avant JC), a été accueilli par les Égyptiens comme l’un des leurs. Ajoutons à cela que dans la Bible (Maccabées I - XII, 20 à 23) l’on y trouve une lettre du roi dorien Areios, adressée au prophète hébreu Onias, où l’origine sémite des Doriens y est confirmée. Mais qui donc étaient les Grecs ? Bonne question qui mérite une bonne réponse. Homère (VIIIe/VIIe s avant JC) et Hésiode (VIIe s avant JC) n’ont jamais cité les « Hellènes » en tant que « Peuple » ou « Nation ». Homère, dans l’Iliade n’a cité, contre les Troyens, que les Achéens, les Danaens et les Argiens. Il n’a pas cité, en l’occurrence, les Cadméens (originaires de Phénicie) : preuve que les Phéniciens sont arrivés après les Danaens. Il ne pouvait donc savoir ce qui est arrivé après lui ! Qui étaient donc ces peuples cités par Homère ? Les Achéens venaient du nord de la Phénicie : une contrée située au sud-est de l’Asie Mineure (Pamphylie, Cilicie). Mais le nom de ce peuple est sujet à caution car il n’a laissé qu’un nom évanescent que les romains ont utilisé pour désigner une province de la Grèce (Achaïe) qu’ils venaient d’occuper (-148 avant JC). Les Danaens étaient des Égyptiens (Danaos était frère d’Égyptos) et les Argiens étaient tout simplement les « habitants » d’Argos (capitale de la « Pélasgie » avant la conquête de Danaos) soumis par les Danaens. Le nom « Hellènes » n’apparut que très tardivement. En effet ce n’est qu’à l’époque de Pindare (-510 - 438) que ceux qui allaient devenir des « Hellènes » ont pris ce nom. Toutefois les premiers vrais Hellènes étaient les « chefs ou rois » doriens : mélange de Danaens et de Cadméens. Les Doriens ont donc occupé tout le Péloponnèse (du nom de Pélops « étranger venu d’Asie » nous dit Thucydide : ce nom signifie en grec « visage barbouillé » c’est-à-dire « basané »). Mais les habitants du Péloponnèse à cette époque étaient constitués de tribus pélasgiques et particulièrement les Illyriens qui furent soumis par les conquérants doriens. Dès lors on les appela Périèques, Hilotes et Pénestes. Le roi dorien Agios III affirmait qu’à Sparte il y avait trois Périèques pour un Spartiate ! Pourquoi donc les Athéniens et les Spartiates furent toujours en guerre surtout celle qui dura 27 ans au total (Guerre du Péloponnèse -431 à -404) ? Tout simplement la cause de cette guerre et de cette animosité fut une lutte acharnée (entre deux « ethnies » différentes) pour le pouvoir et l’hégémonie. En effet les Athéniens étaient les descendants des Ioniens (peuple pélasgique autochtone) et prétendaient (à juste titre) être les premiers habitants de la Grèce : ils se disaient « autochtones » par rapport aux Doriens qu’ils considéraient comme des « intrus et des étrangers ». En effet les Ioniens (Pélasges) furent soumis par les premiers conquérants sémito-égyptiens : ils prirent le nom d’HELLÈNES après avoir appris le grec, nous dit le père de l’histoire Hérodote. Ce nom IONIENS leur fut attribué par leurs congénères Pélasges qui les considéraient comme « des leurs », c’est-à-dire issus « de leur propre ethnie » (I onë , I oni, signifiant en albanais « le nôtre »). Plus tard les Grecs créèrent, de toutes pièces, une légende (celle de Deucalion et de son fils Hellên) pour donner aux Ioniens un éponyme « Ion » lié à une généalogie tendant à prouver que les Hellènes sont tous issus d’une seule et même famille : Hellen et ses trois fils : Doros, Eolos, Xouthos et Ion, Achæos les deux fils de ce dernier.

2) Thucydide, le plus chauvin des auteurs grecs, a quand même affirmé que les Pélasges étaient un peuple autochtone et barbare (non grec) et qu’à leur époque les Grecs n’avaient absolument pas fait parler d’eux. Il a également qualifié « Pélops » d’étranger venu d’Asie. Comme nous l’avons constaté plus haut, ce nom signifie en grec « visage barbouillé » ce qui sous-entend «le basané». Mais là où il a péché (et c’est, ici, un point très important) c’est qu’il a sauté allègrement les quatre « siècles dits obscurs » (-1200-800). Il a confondu la « guerre » de l’Ilion (nom donné par les Grecs à l’emplacement de l’ancienne Troie, d’où le nom de l’épopée « Ili…ade ») lors de la conquête de l’Asie Mineure (d’abord l’Éolide, l’Ionie puis la Doride) par les premiers grecs vers -680 avant JC, avec l’hypothétique « guerre de Troie » de l’épopée homérique (Iliade). Le mot Troïa (Troja, truall) signifie en albanais d’aujourd’hui : « territoire, terrain, lieu » ! L’archéologie moderne n’a absolument pas décelé la moindre trace de cette guerre à cette époque reculée (XIIe s avant JC). Par contre il existe des traces de celle de l’Ilion grecque datant du VIIe s (vers -680). Thucydide, donc, affirme que les Doriens ont fait leur apparition 80 ans après la guerre de l’Ilion (bien entendu celle de -680, puisqu’on n’a aucun document prouvant l’existence de celle de -1193 !). En effet ces Doriens ne sont pas mentionnés dans l’Iliade et les deux citations que l’on y trouve sont considérées par les spécialistes comme des « interpolations tardives ». En effet le nom des Doriens n’est cité, avec quelque fréquence, que vers le VIe s et notamment par Pindare. Par conséquent si l’on retire 80 ans de la date de l’occupation de l’Asie Mineure (-680) nous avons bien la date de -600 (680-80) et non -1103 (-1183 – 80=1103). Il faut signaler que cette hypothétique « guerre de Troie » relatée dans l’Iliade aurait duré dix ans (-1193-1183, date reprise sans aucune preuve tangible mais néanmoins communément admise). Si l’on considère que Thucydide s’est trompé de « guerre » il ne s’est pas trompé sur les 80 ans ! C’est malencontreusement cette date (1100) qui a été prise en considération, appuyée, vers la fin du troisième siècle avant JC, par le non moins célèbre et controversé Ératosthène (-284-192) !

3) Aristote est à l’origine d’une grave erreur : il a affirmé que les Hellènes venaient du Nord de la Grèce. Il a fait comme les autres car il a confondu le peuple dorien (de souche illyrienne dont les Périèques, Hilotes et Pénestes, venus du Nord de la Grèce) avec les rois doriens qui étaient d’origine sémito-égyptienne. Ce ne sont donc pas les rois doriens qui sont venus du Nord ! D’ailleurs de tous les rois connus de la Grèce archaïque seul Cranaos était Pélasge (dernier roi pélasgique). Les autres (Cécrops, Érichthonios, etc.) étaient d’origine sémito-égyptienne ainsi que Poséidon (dieu originaire de « Libye » affirment les auteurs antiques), Acrisios (fils d’Abas), Persée, Héraclès, etc.…Tous sont issus d’une lignée sémito-égyptienne. D’ailleurs le Nord de la Grèce a toujours été habité par des « tribus autochtones indépendantes » ( I lirë en albanais signifie, libre, indépendant d’où le nom « Illyriens ») c’est-à-dire des Thraco-Illyriens dont faisaient partie les Épirotes et les Macédoniens.

4) Enfin le dernier embrouilleur de piste fut Schliemann et dans une moindre mesure Evans (découvreur de Cnossos en Crète), Chadwick et Ventris (déchiffreurs du linéaire B). Schliemann a découvert les ruines de « Mycènes ». C’est pour cela qu’on a nommé « mycénienne » la civilisation de ces ruines. En effet il n’y a jamais eu de civilisation ayant porté ce nom. Si ces ruines avaient été découvertes à Corinthe il l’aurait appelée civilisation corinthienne ! Comme il n’y avait pas de Grecs à cette époque (siècles obscurs -1200-800) et où l’on ne sait absolument rien de cette période, il aurait été plutôt normal de désigner cette civilisation : civilisation pélasgique puisque tous les auteurs anciens ont dit et répété qu’avant l’arrivée des Grecs les Pélasges occupaient le pays qui allait devenir la Grèce. Evans, quant à lui, a désigné la civilisation des ruines de Cnossos de minoenne (du nom du roi légendaire Minos).En effet il n’y a jamais eu de civilisation ayant porté ce dernier nom éponyme de Minos. Quant à Ventris et Chadwick ils ont déchiffré le linéaire B (écriture des Pélasges – dérivée du linéaire A toujours non déchiffré). Ils en ont déduit qu’il s’agissait de l’ancien grec. Là-dessus ils ne se sont absolument pas trompés puisque le plus vieux dialecte (l’ionien, ancien grec) grec était issu du pélagique ancien (cf Hérodote). Il n’y a qu’à constater à l’évidence les innombrables vocables anciens, anthroponymes, ethnonymes, oronymes, théonymes ou éponymes qui sont explicables par l’albanais actuel, sorte de fossile vivant ayant conservé le plus ancien fonds linguistique d’Europe, grâce aux irréductibles montagnards au caractère rude et farouche habitants, depuis la nuit des temps, de ces montagnes inexpugnables (abris naturels) de l’Albanie et de ses environs. Par ailleurs le fameux « disque de Phaistos » découvert par Luigi Pernier en 1908 (Crète) a, depuis cette date, fait couler beaucoup d’encre. Nombreux sont ceux qui ont tenté de déchiffrer l’écriture unique de ce disque. A mon avis seul Jean Faucounau est dans le vrai : il affirme que cette écriture n’est autre que du « proto-ionien ». Or nous savons, depuis Hérodote (Ve s avant JC) que les « Ioniens » étaient issus des Pélasges (avant de devenir Hellènes). Une preuve supplémentaire de l’historicité et de l’antériorité des Pélasges (par rapport aux Grecs).

Ainsi pour arriver aux conclusions de la thèse que je développe dans mes livres il a fallu que j’apporte la preuve par « six ». Par conséquent mes recherches et mes études ne se sont pas cantonnées à la seule « linguistique » qui n’en est que le sixième élément après l’histoire ancienne, l’archéologie, l’anthropologie, la mythologie et l’ethnologie. Donc contrairement à ce que pensent certains il n’y a pas « que » la linguistique pour prouver la descendance des Illyriens de nos fameux Pélasges.

En effet l’histoire ancienne (tous les auteurs grecs antiques, sans exception), les épopées homériques (Iliade et Odyssée) et Hésiode (Théogonie et les Travaux et les Jours) confirment l’historicité des Pélasges ayant précédé l’Arrivée des Hellènes dans les Balkans, l’Asie Mineure et l’Égée. A cette époque là ces Pélasges essaimaient de l’Atlantique à la mer Noire (du pays basque aux régions du Caucase) et des deux bords du Danube à la mer Égée (j’appelle cette période « ère de l’homo-pélasgus). Par ailleurs Homère ne qualifie-t-il pas les Pélasges de « divins » et Zeus de « pélasgique » ? Et comme nous venons de le voir dans le paragraphe (1) il n’a jamais cité les Hellènes en tant que Peuple ou Nation. En outre Hérodote confirme que les Pélasges ont donné aux Grecs les noms de leurs divinités et que les Ioniens (I oni, të I onët) étaient des Pélasges devenus Hellènes après avoir appris le grec ! Pas étonnant donc que l’ancien grec ait la même origine que l’albanais actuel (surtout le gheg qui a conservé les plus vieux vocables pélasgiques et la « phonétique » originelle) et que les noms de la Mythologie dite grecque et de nombreux autres vocables s’expliquent par l’albanais ! Voilà donc trois (Histoire ancienne, Linguistique et Mythologie) des six « éléments » qui se rejoignent, se recoupent et se confirment mutuellement. L’Anthropologie vient également confirmer l’équation « Pélasges = thraco-illyriens et Albanais » : les Pélasges, les Mycéniens (Pélasges à l’origine car le nom « Mycéniens » a été inventé par les archéologues modernes de la fin du XIXe siècle dont Schliemann) et les Thraco-Illyriens étaient des « brachycéphales » comme les Albanais actuels (indice céphalique supérieur à 85). Il faut noter, par ailleurs, que les fameux « Montagnards à têtes rondes » qui ont occupé la Mésopotamie il y a près de 6000 ans venaient de la région des Balkans (particulièrement les « Sumériens » qui n’étaient pas des Sémites). Et enfin que les dirigeants et rois « hittites » étaient, également, originaires des Balkans qui à cette époque étaient exclusivement peuplés de Pélasges. L’Archéologie a démontré (fouilles réalisées en Albanie après la 2e guerre mondiale) que l’aire de la période dite mycénienne (pélasgique) s’étendait jusqu’en Albanie (centre métallurgique important) où l’on a trouvé des crânes brachycéphales d’anciens « mycéniens » (XVIe et XVe s avant JC), des épées dites mycéniennes, des ancres et divers autres objets très anciens. Voilà encore deux éléments (anthropologie et archéologie) qui concordent avec les précédents éléments. Et enfin de nombreux savants du XIXe s ont affirmé que « l’Albanie possède les costumes les plus riches et les plus variés d’Europe et que ces costumes se retrouvent partout en Europe de l’Est » : normal puisque les Illyriens s’étendaient au-delà du Danube. Il faut noter, également, que les fameux « rhapsodes » de l’antiquité ont perduré (voire perdurent encore sous une forme moderne) en Albanie et dans certains pays de l’Est européen (anciens territoires illyriens). C’est donc le sixième élément ethnologique et culturel qui vient, une fois de plus, confirmer l’historicité, la continuité ethnolinguistique et culturelle des Pélasges et des Thraco-Illyriens.

Les Pélasges formaient, donc, une grande famille ethnolinguistique constituée d’un grand nombre de « tribus » dont les plus anciennes étaient les Lélèges, Lyciens, Cariens, Ligures, Ibères (dont les Basques sont les descendants), Tyrrhéniens (Étrusques), Teucres (Troyens), Philistins (appelés « peuples de la Mer »)... Un peu plus tard d’autres tribus pélasgiques se distinguèrent (sur les plans militaire, culturel et politique) dont les Thraces, Briges, Phrygiens, Mosques, Illyriens…Ces derniers constituaient un peuple dit « libre » (I lirë) qui comprenait les Péoniens, Agrianes, Dardaniens (ou Dardanes), Triballes, Pélagones, Pannoniens, Dalmatiens, Vénètes, Istriens, Liburnes, Messapiens, Iapyges, Dauniens, Thesprotes (Épirotes), Molosses, Gètes, Daces…Donc voilà ce que l’on appelle « peuple » illyrien. Le nom « Albanais» (Albanoï, Albanois, Albanians, Alban chez les Ghegs ou Arbër chez les Tosks…) n’apparut que tardivement (vers le 2e et 1er s avant JC). En effet c’était le nom d’une tribu illyrienne (Albanët chez les Ghegs et Arbëret chez les Tosks – région située entre Durrës et Dibër et dont la capitale « Albanopolis » est aujourd’hui Zgërdhesh) qui a donné son nom à l’Albanie : ce sont donc les étrangers qui en sont responsables. Comme ce fut le cas pour les Grecs nommés ainsi, par méprise, (« Graïcos » tribu épirote et « non » hellène) par les Romains (cf. mes ouvrages). Ce sont les Grecs qui ont donné son nom à l’Égypte car les Égyptiens ne l’appellent pas ainsi mais « Misr » et que les Allemands, entre eux, ne s’appellent pas Allemands ou Germans mais « deutsch », etc.…

Le « nom » des Illyriens (connus déjà avant l’arrivée des Grecs au VIIIe s avant JC) ne s’est vraiment propagé qu’après l’occupation romaine en -168 avant JC. C’est à ce moment là que les Romains ont volontairement limité le grand territoire (du Danube à la Grèce) du « peuple libre » (Illyriens) pour ne désigner qu’une infime partie de cet espace : ils ont créé la province de l’Illyrie du Sud. C’est pourquoi certains esprits mal intentionnés ou mal informés limitent l’Illyrie à cette province romaine. A cette époque on ne parle plus des Pélasges (ce nom a disparu vers le Ve s avant JC : remplacé par celui de Thraces, Illyriens, Macédoniens et Épirotes) : vers le début de l’ère chrétienne il ne restera plus du peuple pélasgique que les Thraces (dont les Gètes, les Daces, les Macédoniens) et les Illyriens (dont les Épirotes). C’est pourquoi je qualifie cette dernière civilisation pélasgique de « thraco-illyrienne » et sa langue le « pélasgo-albanais ».

Donc par filiation directe (continuité historique, territoriale, ethnolinguistique et culturelle) les Albanais descendent bien des Illyriens et des Pélasges

1 comment:

tony wise said...

I would seriously recommend all Greeks to study more because I have found nothing but the truth about Mathieu Aref study.
He is very decent moderate scientist unbiased in opinion of genisis of Albanians and Greeks.